Comment parler climat dans mon entreprise en 2025 ?
- Fiona Kornalewski
- 23 sept.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 oct.
Aborder la question du climat n’est pas toujours simple : elle peut susciter des craintes, des réticences, voire de l’opposition. Comment traiter ces sujets incontournables dans une organisation sans créer de rejet ?
1. Garder l’angle climat-carbone… mais l’élargir
Le climat reste un bon point d’entrée car c’est une notion scientifique, mesurable, médiatisée et compréhensible.
Mais l’approche climat seule ne suffit plus : il faut la relier à d’autres enjeux sociaux, économiques et humains (santé, confort, pouvoir d’achat, sécurité, justice sociale) et à d’autres indicateurs (ex. empreinte eau de Nos Gestes Climat) pour renouveler son intérêt.
2. Parler climat en adaptant le discours aux publics
Il ne suffit pas de parler seulement aux convaincus : en effet, 70% des citoyens ne placent pas l’écologie en priorité (Parlons Climat, 2025).
Pour parler aux non-convaincus, on peut utiliser des leviers concrets et proches du quotidien :
santé (alimentation, pollution, bien-être des enfants),
cadre de vie (logement, mobilité, sécurité),
patrimoine naturel (paysages, qualité des sols).
Le tout, en évitant le ton injonctif et culpabilisant, et en acceptant la diversité des profils et des motivations.
3. Miser sur la pédagogie et l’émotion
Les messages purement rationnels ne suffisent pas : l’émotion, l’imaginaire et l’expérience vécue comptent davantage.
C’est pourquoi utiliser la pédagogie interactive (simulateurs, ateliers, gamification) favorise l’appropriation et l’envie d’agir.
L’enjeu est de traduire les données abstraites (CO₂, degrés, GIEC) en conséquences concrètes sur la vie quotidienne.
4. Créer du collectif plutôt que de l’isolement
L’action individuelle paraît limitée et décourageante : en replaçant les efforts dans un cadre collectif (défis d’entreprise, comparaisons entre équipes, projets communs), on pourra créer un sentiment d’émulation positive et réduire le sentiment d’impuissance.
Tout l’intérêt de l’atelier 2tonnes est de partir de son empreinte carbone individuelle, tout en évoluant dans un cadre collectif. L’atelier se déroule en groupe, où chacun est amené à débattre, à prendre des décisions ensemble, le tout dans une atmosphère bienveillante et constructive.
5. Relier climat et robustesse de l’entreprise
Dans un monde marqué par la polycrise (écologique, géopolitique, économique), parler de robustesse fédère davantage que le seul mot “écologie”.
D’autant que les leviers de robustesse (relocalisation, économie circulaire, coopération territoriale, management repensé) rejoignent ceux de la transition écologique.
6. Pratiquer la “juste exigence”
Évitez de tomber dans les extrêmes (“on ne fait rien” vs “on doit être parfait”). À la place, fixez un cap ambitieux mais atteignable, qui crée du consensus et engage sans générer de rejet !

7. Valoriser une vision positive et inclusive
Passez d’un discours prescriptif (“il faut arrêter…”) à un récit désirable (“vivre mieux demain”) tout en mettant en avant les co-bénéfices : santé, qualité de vie, réduction des inégalités, sécurité.
En 2025, parler climat en entreprise ne se limite plus à convaincre autour du CO₂. Il s’agit désormais de relier les enjeux écologiques aux aspirations concrètes, collectives et positives des collaborateurs.
C’est dans cette dynamique que nous avons développé l’atelier 2tonnes : un atelier conçu pour parler climat autrement, donner envie d’agir et fournir des outils concrets. Plus de 13 000 participants y ont déjà pris part.
Et si vous le découvriez pour le déployer au sein de votre organisation ?
